Les Eglises de Montboucher

L’église Saint Jean de Montboucher : appartenait au Grand Prieuré d’Auvergne des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. C’était une annexe de la commanderie de Bourganeuf. Le hameau des Martys était propriété personnelle du commandeur.

Cette première église tombe en ruine avant la révolution

 

    • 23 avril 1854 : Projet d’agrandissement de l’église : Son état laissant à désirer, il est voté par le Conseil Municipal un budget de 4078,33 F et sollicite auprès du gouvernement la somme de 2040,78 F
    • 14 janvier 1855 : La délibération du 23 avril 1854 est annulée, le sous-préfet proposant de confier la rédaction de nouveaux plans et devis à l’architecte diocésain. La commune ne peut engager plus de frais, son budget ne lui permettant pas de payer une deuxième étude, le projet en reste là.
    • 23 novembre 1856 : L’église ayant besoin de réparations et étant trop exigüe pour réunir tous ses fidèles, le sous-préfet engage la commune à engager des réparations. Le conseil considère que l’église est assez vaste pour contenir les fidèles, qu’elle est en aussi bon état que la possible, la toiture ayant été refaite, le projet est ajourné.
    • Mai 1861 : Session extraordinaire : à l’avenir, tant que l’église demeurera dans cet état, il est interdit de sonner pendant plus d’une heure soit à l’occasion de décès ou d’enterrement soit pour toute autre raison afin de ne pas nuire à la solidité de la charpente et du mécanisme qui supporte la cloche.
    • 10 septembre 1865 : M. le maire attire l’attention du conseil sur l’état de l’église communale de Montboucher, il expose que sa reconstruction est urgente. Un budget de 15000 F est voté pour la reconstruction, cette somme sera recueillie sous forme d’imposition extraordinaire répartie entre tous les habitants
    • 12 septembre 1869 : L’abbé Chaumet, ancien desservant de la commune de Montboucher manifeste sa volonté de faire un don de 10000 F pour la reconstruction de l’église et qu’il y a lieu d’espérer un secours de l’état pour une valeur de 10000 F.
    • 14 février 1875 : Le conseil statue sur l’emplacement de l’église à reconstruire à l’endroit même de l’église actuelle. Le terrain nécessaire à l’agrandissement sera pris d’un côté sur la cour du presbytère, de l’autre dans le cimetière et à l’ouest sur le terrain communal. Pendant la durée des travaux, le culte sera célébré au presbytère dans les deux pièces du rez-de-chaussée à droite du corridor.
    • 1880 : L’église est donc reconstruite et sa cloche, de 1910, a pour parrain Lyraud, pharmacien à Bourganeuf et pour marraine Elise Jaucourt Delille descendante de la famille Jaucourt anciens propriétaires du château de Védrenas.

D’autres édifices religieux ont aujourd’hui disparu :

à Védrenas : Le prieuré dépendait de Saint Martial de Limoges et es fêtes patronales étaient Sainte Valérie et Saint Martial. Védrenas relevait de la vicomté du Dognon et le château dont la partie la plus ancienne date de 1117 a été longtemps propriété des seigneurs d’Aubusson. La cure qui comportait environ 152 communiants fut supprimée et rattachée à Montboucher en 1742.Elle comportait les villages de Sargnat, Le Moulin de Sargnat, Les Plaines, les Plaines de Geymont et le Puy de Lessert.

à La Forêt : l’église était sous le patronage de Saint Blaise. La paroisse comprenait Le bourg et les hameaux de Geymont et les Chabannes de Geymont. Elle se trouvait au sud-ouest du village près de l’embranchement St Pierre Chérignat et Quoirs. Les bâtiments de la cure furent mis en loterie comme biens communaux et adjugés en 1791 à Perron de Rigour. Le 04 août 1806 la paroisse fut rattachée à Montboucher

L’édifice Saint Jacques à Magnat sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle vers Saint Léonard et à Fontloup où ne subsiste que la cloche Saint marguerite datée de 1520. La commune paroissiale est rattachée à la commune de Montboucher en même temps que celle de La Forêt et celle de Védrenas.